La visualité avant la théorie

«L'art doit exister uniquement devant l'œil. » TeresaMar.
Le language non-verbal s' adresse à la perception sensorielle. La puissance de l'image réside dans son immédiateté, à travers laquelle elle lance un appel à la sensation.

Elle cherche l'interaction entre l'artiste et l'observateur. Les oeuvres de Teresa Mar contiennent des messages figuratifs complexes qui engendrent un cadre d'association très vaste et demandent de l'observateur une confrontation visuelle et sensuelle intensive.
Les informations et les impressions rassemblées se matérialisent dans le collage. Ici, l'artiste recherche un contenu caché dans l'imagerie actuelle.
Travailler en public signifie exposer l'art d'une grande variété de goûts et de personnes.

L'art de la lumière – un art immateriell et transitoir
L'art de la lumière est le pionnier dans l'art de nos jours et offre l'occasion differenciée de présenter l'art dans l'espace ouvert.
L'art a toujours été un messager de nouveaux outils, des techniques et des formalismes.

L'art de Teresa Mar s'appuie sur l'architecture, l'Histoire et l'ambiance propres à un lieu, au bâtiment.
Les villes croient et deviennent de plus en plus comme des salles de séjour. L'individu n'est adressé qu'en tant que consommateur et réduit à ce rôle, il souffre d'une certaine dévaluation. Malgré tout, il a besoin d'images, qui le confrontent et le motivent en tant qu'Homme, à l'écart de toute théorie et de toute exigence.

La projection de lumière dépend de l'effet live.
Aucune photo et aucune vidéo ne peuvent reproduire l'atmosphère d'une telle nuit, dans laquelle un bâtiment bien connu est temporairement transformé en quelque chose d'autre. C'est l'art immatériel, qui refléte d'une manière créative dans quelle mesure l'humanité est venu avec ses développements technologiques.

La lumière – Le transporteur de la métaphysique

Il ne s'agit pas d'images qu'il faut à tout prix conserver, il s'agit plutôt d'enregistrer une ambiance générale.
«Mon art est conçu comme une invitation à un moment d'aventure visuelle où l'œil est libre de partir en voyage. La lumière me permet la transformation organique de l'image figurative en une image abstraite.

Nous ne pouvons pas toucher la lumière.
Nous ne pouvons pas toucher les idées.
Or nous pouvons les mettre sous une forme spécifique, ainsi nous créons une relation entre nos idées et les objets.

La Projection – l'interaction ludique entre la facade et l'image rayonnante
La lumière possède le pouvoir de transforme un bâtiment afin qu'il révèle que chaque objet était à l'origine une idée ou un objet immáteriel. Le monument se montre de la manière la plus auguste lorsque l'abstraction se développe, s'etale sur toute sa surface.

«La projection peut rendre cette séquence d'abstraction de manière très particulière. » T.Mar
La collage et en conséquence, l'image numérique me permettent, de refléter la réalité qui est déterminée par les médias et les images. Le fondement d'art numérique, tout comme de la collage (qui utilisent la photo) est la lumière.

Teresa Mar recherche l'interaction ludique entre la façade et l'image rayonnante.
Cela entraine une légère distorsion d'image, qui est évitable, d'un point de vue technologique, mais volontaire car le bâtiment n'agira pas seulement comme un écran de projection

Slow Motion – le mouvement lent

« L'image en mouvement lent généré une profondeur qui ouvre un voyage à traves les sens. »
L'artiste utilise cet effet visuel (l'effet de ralenti), afin que le spectateur puisse se plonger dans les structures, les lignes et les formes de l'image.

« La puissance de la lumière se trouve dans son ombre. » Teresa Mar
Dans les nuits de projection de lumière, nous pouvons voire comment les bâtiments sont voilées par les couleurs, les ombres et les hautes lumières qui touchent ses structures, ses angles et ses formes.
De cette façon nos idées et notre curiosité sont inspirées et stimulées, ainsi que notre propre créativité.

La relation entre l'objet et l'idée, ici représentée par une image immatérielle, crée un espace atmosphérique. Nous le gardons en mémoire s'il nous a touché comme un écho et nous fait réflèchir sur quelche chose de personnel.

« De cette facon se développe un autre espace d'association, qui est plus un art pour les sens que pour la tête. » Teresa Mar